Climat investigation – Les dessous d’un scandale planétaire

 

Le climat est aujourd’hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s’élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité avant le sommet de Paris ? Il n’existe aujourd’hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d’otages constitue un enjeu diplomatique pour la COP21. Au plus haut sommet de l’Etat, l’échec du sommet est diagnostiqué depuis longtemps mais la manipulation et le spectacle s’amplifient davantage.

L’IPCC (Giec), ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu’impalpable.

La France figure parmi les Pays les moins touchés par le changement climatique. Notre économie et notre société bénéficient aussi des avantages considérables du réchauffement. Le développement des énergies renouvelables menace notre sécurité et ne compensera aucunement l’explosion démographique identifiée comme cause principale du problème.

 

Philippe VERDIER

Climat investigation – Les dessous d’un scandale planétaire

Ring – 2015 – 280 pages

 

            Non, PhV n’est pas un climato-sceptique !

            Au demeurant ceux-ci sont très peu nombreux, à la différence des climato-critiques et des climato-réalistes.

Son livre a le mérite de tenter de soulever la chape de plomb médiatique (euphémisme) qui excommunie quiconque ne s’agenouille pas devant le dogme de l’IPCC : le réchauffement climatique d’origine exclusivement anthropique.

Un chercheur voulant creuser et éprouver les hypothèses actuelles du réchauffement disposera d’une infime chance de trouver des soutiens et obtenir des financements. Il est au contraire plus aisé de décrocher des crédits pour des chercheurs qui restent ancrés sur la théorie officielle. Dans l’univers des climatologues homologués par les Nations Unies, une révolution copernicienne aurait de grandes difficultés à émerger. Aucune alternative reconnue d’origine non gouvernementale n’existe.

 

Les scientifiques, dont le domaine d’exploration s’éloigne du postulat de l’effet de serre dû à l’activité humaine se heurtent à de grandes difficultés. L’IPCC semble se concentrer uniquement sur la recherche de preuves de sa théorie, sans avoir la rigueur de rechercher et vérifier les études qui pourraient la contrarier. Les scientifiques qui s’aventurent hors des sentiers battus de l’organisation sont automatiquement considérés comme des sceptiques, et risquent ainsi leur avenir professionnel.

A ce titre, la démission de l’IPCC du météorologiste Chris Landsea, spécialiste des ouragans n’a pas été commentée par les médias. Il dénonçait des « objectifs préconçus » décrédibilisant les résultats et résumés présentés aux politiques. Il montrait que sur une longue période, le changement climatique est sans effet sur les évènements extrêmes comme les cyclones, typhons, ouragans…

 

L’auteur a couvert plusieurs COP de l’intérieur. Il est bien placé pour nous relater les fourberies des diplomates et la corruption qui les accompagne. La candidature à la présidence de l’IPCC n’est ouverte à aucun scientifique (vrai scientifique ?) non coopté par l’organisation. La présence des femmes dans l’état-major y est insignifiante.

 

Philippe Verdier donne beaucoup d’exemples concrets des dénis de l’IPCC vis-à-vis des observations contraires à son dogme. Sur l’année la plus chaude (2014) depuis… on ne sait plus tant les références initiales varient en fonction des démonstrations que l’on veut imposer. Ainsi des mesures de la NASA qui, contestées, furent corrigées en admettant finalement que leur affirmation était juste à 38 %… et que l’année 2014 était plus chaude que 2010 avec un écart de 0,02 °c… et que la méthode avait un delta de 0,1°c !

La plupart des chiffres du réchauffement sont gonflés car la base initiale de calcul est variable… et sujette à caution. Il en va ainsi de la référence à la période 1945-1975, anormalement … froide. Si la période de référence est 1930, l’ampleur du mouvement examiné en 1980 devient évidemment plus faible. Etc…

 

L’auteur pointe aussi l’évolution du message de peur véhiculé par l’IPCC, relevant que la diplomatie climatique a ravalé ses ambitions, galvaudé son vocabulaire, modifié ses règles du jeu dans l’espoir de donner le change à une opinion publique de moins en moins dupe de cette doctrine de la peur.

Petit exercice proposé par PhV :

Si vous n’y connaissez rien au climat, choisissez au hasard l’une des dix expressions suivantes. Composez une phrase et prononcez-la sur un ton grave. L’effet est garanti, votre auditoire sera conquis : COP21, accord, protocole, CO2, gaz à effet de serre, sobre en carbone, énergies propres, fonds verts, catastrophes irréversibles, génération futures.

 

A partir de la p.191 s’ouvre un chapitre dans lequel, à rebours du discours archi-dominant, l’auteur brosse le bilan positif de la France. Nous y trouvons la baisse de la mortalité, l’embellie pour le tourisme national, vents favorables pour le BTP, baisse de la facture d’électricité, réduction des dépenses d’énergie, des réserves d’eau stabilisée, vins et champagne renouent avec le succès, agriculture abondante, les incendies de forêt au plus bas, intempéries hivernales moins couteuses, transport aérien épargné, baisse du nombre de cyclones, canicules moins dévastatrices, tornades en régression, neige et froid plus actifs, pas de record de chaleur absolu…… Tout ceci devant conduire à une adaptation tranquille.

Sur le plan énergétique, PhV montre le diagramme du pic d’électricité de la consommation d’électricité le 08 Février 2012. L’éolien et le solaire ont contribué pour 1,7 %.

 

L’auteur rappelle que l’atmosphère détient des pouvoirs que l’humanité entière ne possèdera jamais. L’énergie d’un modeste ouragan est comparable à celle de plusieurs bombes atomiques. L’électricité de la foudre pourrait, maîtrisée, alimenter, toute la Planète. La force des vents réunis pourrait propulser tous les moyens de transports développés par l’homme. Enfin, il rappelle que l’IPCC a reçu le Prix Nobel de la Paix, et pas le moindre prix scientifique… What else ?

 

Renvois :

 

¤ Jacques MERLE, Océan et climat – FW N°26.

¤ Benoît RITTAUD, Le mythe climatique – FW N°37.

¤ Laurence TUBIANA, Anticiper pour s’adapter (Climat) – FW N°39.

¤ Katia et Guy LAVAL, Incertitudes sur le climat – FW N°49.

¤ François GERVAIS, L’innocence du carbone – FW N°49.

 

 

PhS