Cogito 3 / L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE EN 2015 vu en 1995

 

Le texte qui suit, retrouvé dans les archives du Groupe FUTUROUEST, fut publié en Mars 1995 dans la revue Futuribles. S’il s’agit bien d’une œuvre collective (une quinzaine de personnes de Futurouest y a participé), la « patte » de Loeiz Laurent est indéniable. Il m’est apparu juste de le faire figurer dans ce dialogue posthume. [Livre à paraître au Printemps 2016].

LF

  

                  Nous sommes en 2015, l’Union Européenne se compose d’une cinquantaine de grandes régions autonomes. Sept grandes régions francophones s’imposent par leur forte présence culturelle. Couvrant l’équivalent de douze anciens Départements, l’Armorique est l’une d’elle et comprend 49 bassins de vie (voir la carte qui montre pour la Bretagne les aires d’attraction des villes-centres de chaque bassin). Les compétences de gestion administrative sont maintenant partagées entre l’Europe, les Etats-Régionaux, les Bassins de vie, les Communes.

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Cogito 2 / COMPTE – RENDU pour Futurouest Recherches du colloque organisé le vendredi 5 juin 2015 à BREST – UBO

COLLOQUE ORGANISE LE VENDREDI 05 JUIN 2015 à BREST – UBO

 

Pour le 15e anniversaire du Master MIDTE

 

La métropolisation : une opportunité pour le développement des territoires ?

 

Prises de notes :

=               Christian DEMEURE-VALLEE

=               Liam FAUCHARD

=               Pierre QUINQUIS

 

 

OUVERTURE

Pascal OLIVARD, Président UBO – François CUILLANDRE, Maire de Brest, Président de Brest Métropole – Jean BONCOEUR, Doyen de la Faculté de Droit.

 

                  FC tient un discours politique. Il trouve satisfaisante la réforme territoriale de 2014. Il justifie les écarts de DGF de 1 à 3 entre les pauvres et les riches (bonjour la République égalitaire !). Il semble n’avoir jamais entendu parler du « small is beautiful » ni du « bottom-up ». De même, il entretient la confusion entre « Métropole », organisation politico-administrative définie par la Loi française, et « Métropolisation ou Urbanisation » qui est un phénomène géographique et socio-économique de long terme, les « fonctions métropolitaines » pouvant exister dans des lieux peu denses.

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La manipulation politique du concept de métropole dans l’organisation du territoire français

 

François HULBERT, géographe.

Professeur émérite, Université de Lorraine à Metz.

Dernier ouvrage paru : Millefeuille territorial et décentralisation, L’Harmattan, 2014

 

En France le terme de métropole a commencé à être utilisé largement dans le cadre de l’aménagement du territoire et du rééquilibrage de la répartition de la population et des activités entre Paris et les régions. Il faut donc remonter à l’alerte lancée par J.F. Gravier dans son ouvrage Paris et le désert français (1947) pour comprendre le rôle que les décideurs veulent faire jouer à ce concept et la manipulation dont il fait l’objet.

Face à l’expansion démesurée de Paris au détriment des régions, il s’agissait alors de construire des métropoles d’équilibre permettant le développement des régions. Le constat était clair et montrait que la France ne disposait que d’une seule métropole, Paris, à la différence des pays voisins. On parlait alors de contenir, voire de limiter la croissance de l’agglomération parisienne.

 

Toute la politique d’intervention des années 50 aux années 90, à savoir 40 ans d’aménagement du territoire (La Documentation française, 2003), s’inscrivait dans cette perspective et affichait cette volonté. La politique des métropoles s’appuyait sur la théorie de François Perroux selon laquelle les grandes villes sont des pôles de croissance qui entrainent le développement dans l’espace périphérique.

 

En réalité Paris a continué d’affirmer sa suprématie, multipliant équipements et activités dans tous les domaines et concentrant en les développant les sièges sociaux des grandes entreprises et les services de haut-niveau qui les accompagnent. A tel point qu’aujourd’hui c’est Paris élargi à l’Ile-de-France qui représente près de 30 % du PIB national et 19% de la population française.

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COP21 : Impasse garantie

« Face à chaque grand problème qui se pose à nous, qu’il s’agisse du dérèglement climatique, de la menace d’une nouvelle forme de grippe ou du suicide de salariés, tout se passe comme s’il importait avant tout d’en identifier une cause, simple et unique, afin de mettre au plus tôt un remède censé tout régler. »

Patrice HUERRE (Psychiatre)

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L’imposture économique

L’imposture économique est la traduction du livre « coup de poing » de l’économiste australien Steve Keen paru sous le titre Debunking Economics.

Figure de proue du New Economics Thinking (une nouvelle manière de penser l’économie), Steve Keen développe dans son ouvrage une critique systématique de la pensée économique néoclassique dominante. Loin de se contenter d’en dénoncer l’irréalisme ou les biais idéologiques, il dévoile de l’intérieur les graves incohérences des fondements logiques de l’économie orthodoxe, montrant que celle-ci ne parvient à se perpétuer que parce que les étudiants en économie sont maintenus dans l’ignorance des lacunes de leur discipline.

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Allocation universelle et développement local

Le texte de recherche qui est présenté ici vise à déterminer en quoi l’instauration de l’Allocation Universelle aurait un impact accélérateur sur le développement d’un territoire, donc d’une communauté humaine, ou, a contrario, un effet de frein.

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Rétrospective : Alvin Toffler

Nous avons demandé à notre Conseiller, Gérard Guigourès, de procéder à une relecture des trois œuvres majeures du sociologue (et surtout futurologue), Alvin TOFFLER.
C’est toujours un exercice délicat car il faut faire la part des choses entre les apports du chercheur qui nous ont convaincu et la manière dont notre analyse ex-post doit conserver un examen critique.
Il reste que A.T. fut un analyste brillant de ce qui est devenu “ L’ère de l’Information “.

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Variations autour d’invariant

             Invariant, invariance, invariabilité, invariablement et invariable ont des antonymes ayant une source commune : variable venant de vair du latin varius moucheté, tacheté, bigarré surtout en parlant de la peau ; une terre arrosée en surface ; au sens moral : varié, divers, inconstant, irrésolu ; couleur indécise des yeux neutralisant l’opposition bleu-marron et correspondant à bleu-gris ou gris-bleu ; bigarré pour un tissu, une fourrure ; changeant, luisant pour l’acier ; fourrure d’un écureuil le petit-gris aux couleurs variées ; une personne inconstante, variable.

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Invariants et invariables

                                                           Exploration à deux voix

Lors du démarrage des travaux d’un E.P.E – Exercice de Prospective Exploratoire -, tout praticien engage les personnes qui vont participer activement au Groupe Exploratoire pluridisciplinaire à prendre connaissance d’une base de données croisées entre ce que possède déjà l’organisme demandeur et ce que possède du fait de ses propres recherches et travaux le consultant d’un cabinet ad hoc. La base de données comprend notamment des invariants, c’est-à-dire des éléments qui seront pris en compte dans l’élaboration des scénarios alternatifs, contrastés et comportant parfois des éléments ou des fragments communs, mais qui, a priori ne changeront pas de nature, d’intensité ou de forme à l’horizon choisi, c’est-à-dire entre 10 et 30 ans maximum du point de départ.

  

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