Nous vivons dans un monde où le temps semble se réduire de plus en plus. Sous l’action de la technologie et de la marchandisation, nous sommes toujours connectés, sollicités à répondre et à réagir avec empressement, happés par une véritable frénésie visuelle et cognitive. Nous oublions que le cerveau a des mécanismes lents et, dans la tentative d’imiter des machines rapides, nous sommes confrontés à de nombreuses frustrations. La culture de la rapidité domine dans les relations et les décisions ; l’action immédiate l’emporte sur la réflexion. Même la politique et l’éducation subissent ce changement.
L’auteur, neuroscientifique éminent, démontre que c’est la nature même de notre cerveau qui n’est pas adaptée à cette précipitation. Il nous invite à redécouvrir les avantages et les potentialités d’une civilisation pratiquent la réflexion, basée notamment sur le langage et l’écriture, et à redonner la priorité au temps du cerveau vs celui des machines.