Yves ARDOUREL
Presses Universitaires de Bordeaux – 2014 – 260 pages
Structurée en cinq parties l’ouvrage place l’émergence en cours de la société de la connaissance dans le prolongement de l’aventure du numérique.
Trois hypothèses permettent d’explorer ce monde en création : les contenus numérisés – écrits, images – produits par de multiples instances, en des quantités jamais atteintes dans l’histoire, nécessitent une nouvelle mise en forme de ces savoirs, des nouveaux modes de diffusion et d’usage. Les nouveaux modes de diffusion font appel à structures qui donnent à ces contenus un statut et des modalités d’accès, soit libres soit commerciales. Enfin, les usagers de ces contenus, par leurs modes d’appropriation, d’enrichissement des contenus, d’utilisation ludique ou professionnelle les transforment en connaissances. Pour l’auteur une société de la connaissance serait celle capable de « reconnaître et valoriser les engagements de ses membres dans la pratique des savoirs et des connaissances partagées. »